La paternité du casque à ailettes revient à Maurice Giot, peintre paysagiste par ailleurs. Au départ, il est vrai que rien ne lie Gauloise et casque. Si on prend l’exemple des Gitanes, la danseuse de Ponty colle parfaitement. Le bateau de BALTO aussi. Vint pourtant le casque. Pas celui que nous connaissons aujourd’hui, mais un premier casque plus rudimentaire, d’abord non signé, puis légèrement différent avec le nom de Giot.
Les progrès dans la qualité du papier et les techniques d’impression ont permis à Marcel Jacno de le modifier sensiblement. Sa feuille de route était de « moderniser » le casque, pas de trouver un autre logo. Il a dit s’être inspiré d’un casque d’une sculpture du quartier latin. Marcel Jacno était peintre, fondeur, graphiste, etc… Il a lui aussi signé son casque.
Ce même casque fut ensuite revisité par un autre artiste de talent : Alain Boudier. Celui-ci s’est vu offrir le chantier du lancement des Gauloises blondes et, parmi ses attributions, figurait la refonte du casque gaulois. Allégé, aéré, épuré, c’est le casque des Gauloises tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Remerciements à Jean-Martial Rousserie pour sa contribution